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BR 52 221

La 52 221 a été construite par les usines BMAG (ancien Schwarz-Kopff à Berlin). Sa première affectation, selon son carnet d’entretien, fût le dépôt de Königsberg dans l’ancienne Prusse. Les affectations suivantes ne sont plus apparues dans les documents.  A la fin de la deuxième guerre mondiale en 1945, elle se trouve en Autriche sur  les infrastructures ferroviaires qui seront les ÖBB (Chemin de fer Fédéraux Autrichiens). Les affectations d’après guerre sont répertoriées dans le ‘’livre de chaudière’’. En 1965, la locomotive subit une révision générale et le châssis original, en très mauvais état, est remplacé par celui de la 52 7486. Lors de cette opération, et selon les principes, la numérotation 52 221 aurait dû faire place à celui de 52 7486. La 52 221 est donc une machine recomposée et nous retrouvons ce numéro sur des pièces d’embiellage. Dans ce cas précis de recomposition, il est fort probable que la chaudière, certainement originale, a prédominé dans ce choix de la numérotation car c’est le dossier de chaudière qui assure la pérennité d’une locomotive à vapeur et non le châssis ou les pièces d’embiellage. Toutefois, ce châssis de la 52 7486 à dû subir des dégâts durant la guerre puisque nous trouvons des impacts de balles qui ont été préservés lors de sa révision à Ceské Velenice en 2007. Le châssis original de la 52 221 devait être en barre (10cm d’épaisseur) comme celui de la 52 100 de Strasshof (Autriche) et celui de la 52 001. La première série de 52 recevait des châssis barre de Br 50.

En 1975, retirée du service régulier, elle est placée en réserve stratégique et ne fût jamais rallumée. En 1979, ‘’Oswald Steam’’ à Samstagern fait l’acquisition de la 52 221. Elle restera garée sans entretien à l’extérieur, sur le triage de Einsiedeln, réseau du SudOstbahn alors qu’elle était dans un état acceptable à son arrivée en Suisse. A la dissolution de la société Oswald, le VVT reprend cette locomotive ‘’tas de ferraille’’. Elle arriva en juillet 1992 à St Sulpice. De 2000 à 2006, année de son départ à Ceské Velenice, sa révision a commencé au VVT. La cabine et la traverse de tamponnement sont refaites à neuf ainsi que bon nombre de pièces accessoires. Suite à une recherche de financement, un versement de la Fondation Sandoz permet d’expédier par train la locomotive en pièces d’étachées aux ateliers précédemment cités. Après trente deux ans, le 22 septembre 2007, la 52 221 reprend vie. Elle est remise en pression et sera de retour par ses propres moyens à St Sulpice au VVT.

RG 03.02.2015 

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